Une SCOP
CEFF est une société coopérative et participative où tous les salariés sont actionnaires. Soumise à l’impératif de profitabilité comme toute entreprise, elle bénéficie d’une répartition des résultats principalement affectés à la participation et à des réserves qui renforcent la santé financière de l’entreprise.
Ce mode de fonctionnement favorise l’implication de chacun dans la performance de l’entreprise et dans la recherche de la satisfaction du client qui sont deux piliers essentiels de la réussite de CEFF tout comme l’esprit de co-entreprendre. Il favorise aussi l’épanouissement des femmes et des hommes, l’investissement dans la formation et dans les moyens matériels pour toujours maintenir notre entreprise au plus haut niveau de compétences.Téléchargement : Index égalité hommes-femme CEFF 2023
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C’est compliqué
Créer une Scop ne présente pas plus de complications qu’une entreprise traditionnelle. Rédiger des statuts, assurer les démarches avec les administrations, les financiers, démarcher les clients… Une Scop en création est confrontée aux mêmes difficultés que toute entreprise. Au quotidien, le management en Scop est par nature exigeant puisqu’il prend en compte plus qu’ailleurs la dimension humaine. Il est exigeant parce qu’il incite les salariés associés à s’impliquer, à comprendre la vie de leur entreprise, sa gestion, son marché. Mais Scop ou pas Scop, la gestion d’une entreprise est toujours complexe ! Pour les aider, les porteurs de projet bénéficient de l’accompagnement du réseau des Scop, à la création et tout au long du développement de leur entreprise.
C’est pour sauver les entreprises en difficulté
Sur l’ensemble des Scop et des Scic, moins de 10 % sont issues de redémarrages d’entreprises en difficulté. La très large majorité des créations de Scop sont des nouvelles entreprises ou des entreprises transformées en Scop à la suite du départ à la retraite du dirigeant fondateur.
Les salariés sont tous patrons
Comme toutes les entreprises, les Scop ont une organisation et une direction. Seules les grandes décisions stratégiques sont prises avec l’ensemble des salariés associés lors des assemblées générales. Au quotidien, la direction assume pleinement son rôle. La pédagogie du dirigeant, l’écoute et l’implication du personnel facilitent la prise de décision. Le mot synergie prend tout son sens.
La position du dirigeant est plus fragile
C’est le contraire : le dirigeant d’une Scop est d’autant plus légitime que ce sont les salariés qui l’ont choisi eux-mêmes. Les rapports sociaux en Scop sont par nature plus équilibrés entre salariés et dirigeants. Dans la pratique, rares sont les cas d’éviction prématurée d’un dirigeant. Au contraire, la durée moyenne d’exercice d’un dirigeant de Scop est d’une vingtaine d’années.
C’est financièrement peu motivant pour les dirigeants
Les dirigeants de Scop n’ont pas de bonus ou de stock-options, mais leur valeur est reconnue. Une Scop s’inscrit dans les politiques de rémunération du marché du travail comme toutes les entreprises. Privilégiant la valeur travail, les Scop reconnaissent par nature les qualifications et les compétences.
Le développement est limité par les capacités d’investissement
Au démarrage, les salariés associés bénéficient de l’accompagnement du réseau des Scop pour construire le montage financier leur permettant d’apporter les fonds nécessaires. Dans la durée, la coopérative génère ses propres capacités d’investissement grâce à sa logique de répartition des résultats et à ses réserves impartageables qui restent le patrimoine de l’entreprise.
C’est adapté seulement à certains métiers
Il est possible d’entreprendre en Scop dans tous les métiers. Aujourd’hui, 20 % des emplois de Scop sont dans le BTP, 16 % dans l’industrie et 40 % sont dans les services de toutes natures.
Ce sont des entreprises à but non lucratif
Les Scop sont des entreprises à part entière, présentes sur l’économie de marché et exposées pleinement à la concurrence. Elles sont confrontées à l’impératif de profitabilité. Mais ce qui les distingue est l’utilisation de leurs profits, tournés en priorité vers les salariés et la pérennité de l’entreprise sans oublier de rémunérer le capital.
Ça ne marche pas
Le taux de pérennité à 5 ans est de 70 % contre 60 % pour l’ensemble des entreprises françaises.
Tous les salariés sont associés et il n’y a pas d’associés extérieurs
Dans une Scop, les salariés sont associés majoritaires à 51 % au moins du capital et 65 % des droits de vote. Toutefois, tous les salariés ne sont pas forcément associés de leur entreprise, même s’ils ont tous vocation à le devenir. Une Scop peut accueillir des associés extérieurs qui peuvent détenir jusqu’à 49 % du capital et 35 % des droits de vote. Au-delà de ces 49 %, les associés extérieurs peuvent aussi investir en titres participatifs, qui ne leur donnent pas de droit de vote, mais leur attribuent une rémunération plus forte, composée d’une partie fixe et d’un complément variable d’autant plus élevé que les résultats de l’entreprise sont bons.
Source : https://www.les-scop.coop/les-idees-recues-sur-les-scop